Quelles sont les applications interdites dans l’Apple Store ?

L’Apple Store évolue…mais les restrictions demeurent. Les développeurs sont toujours surpris de voir telle ou telle application interdite d’une façon qui peut sembler de prime abord totalement arbitraire. Pourquoi tel jeu d’un casino en ligne francais ou d’une firme danoise est rejeté alors qu’un autre, apparemment similaire est accepté ?

En réalité, il existe bien une liste des qualités qu’un logiciel doit présenter pour être sûr de rester dans les bonnes grâces de Steve Jobs :

– Etre performant
Exit les applications truffées de bugs, celles qui plantent…Jusque là, tout le monde dit « Merci, Steve », car c’est le confort des utilisateurs qui est en jeu. Par contre, la réelle qualité du jeu est parfois sujette à caution : il y a un monde entre le sinistre « Docteur Poker » et l’excellent « BlackJack World Pro » qui vous permet de se la jouer blackjack dans six casinos bluffants de réalisme.

– Etre utile ou suffisamment divertissant
En clair, un tri va être fait pour éviter le foisonnement d’appli insipides et qui n’apportent aucune valeur ajoutée à l’utilisateur. Cette règle, très large, permet aussi d’éliminer sans contestation possible tout ce qui déplaît la firme californienne. Une manière de préserver son image de marque ? Sans aucun doute, puisqu’un autre critère prévoit de bloquer les applications qui pourraient encourager les utilisations dommageables des produits Apple.

– Etre conforme à la morale version Apple
Les applications choquantes, xénophobes, contraires aux bonnes mœurs passent directement à la trappe. Beaucoup de sujets font l’unanimité, mais le problème se pose malgré tout sur la perception un peu floue qu’Apple semble avoir de la morale.
Un des thèmes à polémique concerne notamment l’univers du casino en ligne. Apple ne les censure pas les applications de jeux d’emblée, mais il est strictement interdit de permettre de  miser de l’argent réel. Le souci, c’est que la législation du pays des utilisateurs n’est absolument pas prise en compte. Par exemple, la France autorise les paris sportifs et toutes les variantes du poker si les sites ont obtenu l’agrément de l’ARJEL. Il n’en reste pas moins que Winamax, un des acteurs principaux du secteur, a été contraint à créer une application limitée à de l’argent virtuel.